Le Collectif National des Racines et des Hommes s'est réuni ce mercredi 13 février à Paris, sous la présidence du député Jean Lassalle. Ses adhérents, de plus en plus nombreux, se retrouvent tous les 2 à 3 mois pour faire un point sur la situation et préparer les actions à venir.

Comme à chaque fois, cette session accueillait de...

Le constat est toujours le même : partout, des assos écologistes et l'Etat font main basse sur de vastes territoires, au nom de la protection de l'environnement. Les propriétaires privés ou les communes qui, souvent depuis des générations, ont pris soin de leurs terres et de la faune et de la flore qu'elles hébergent, se trouvent purement et simplement privés de la jouissance de leur bien. Des artisans, des commerçants, des habitants sont chassés de leur lieu de vie. Des modes de vie, des activités traditionnelles, des sports ou des loisirs sont restreints ou carrément interdits. Or, il apparait à chaque fois que si ces territoires ont mérité un classement (Natura 2000 ou autre...), c'est bien que les autochtones ont su en prendre soin jusque là, sans attendre les leçons "venues d'en haut".

Ce discours peut surprendre voire choquer. Certains peuvent se demander pourquoi le CODEVER est partie prenante du CNRH depuis ses débuts. Deux raisons à cela.

D'abord, depuis 2010, le CODEVER a couché noir sur blanc dans ses statuts sa préoccupation pour l'environnement et le patrimoine, qui rejoint celle du CNRH, qui défend l'idée qu'ont peut "protéger sans interdire".

Et ensuite, les loisirs verts se pratiquant dans les espaces naturels, ils sont directement impactés par la mise sous cloche. Il convient donc de dénoncer et combattre la sanctuarisation des espaces naturels, sous peine de voir nos enfants privés du plaisir d'y vivre ou d'en profiter.

Car il ne faut pas se leurrer. Les forces qui sont à l'oeuvre derrière tout cela n'ont que peu de rapport avec la protection de la nature. Il y a en réalité collusion entre l'intégrisme écologique et le capitalisme le plus sauvage. Après la financiarisation de l'économie, c'est la financiarisation de la nature qui est en marche. Cette dérive fut d'ailleurs le thème d'une réunion de travail la veille, à l'initiative du CODEVER. Nous y reviendrons plus en détails dans quelques temps.