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Actualités

20/05/2022

interview : Bertrand Thiebault, journaliste moto et VTT

C'est au tour de Bertrand Thiebault, qui a rejoint le Conseil d'administration du Codever en décembre dernier, de se présenter à nos adhérents. Si ses pratiques sportives n'étaient pas si variées, il serait sans doute tenté de nous chanter "à bicyclette" !

Qu’est-ce qui vous a motivé à rejoindre le Conseil d'administration du Codever ?

Je connais et côtoie le Codever depuis de longues années, presque depuis ses origines avec Jean-Pierre Steiner. Je suis à la fois motard et vététiste, parfois sur un quad, au guidon d’un trail, trial, enduro, VTT et VTT à assistance électrique (VTTAE), ou avec mes chaussures de rando, mon panier à champignon, mon kayak... Il y a bien plus de points communs que de divergences entre toutes ces pratiques, motorisées ou non, et je me sens donc impliqué par les actions que mène le Codever pour la défense du droit de circuler. Les rejoindre me semblait alors une évidence, d’autant que les mêmes dangers d’interdiction guettent toutes ces pratiques vertes, y compris le VTT/VTTAE en plein développement.

Le VTT prend désormais plus de place que la moto tout-terrain dans votre pratique ?

Oui, c’est un fait, mais je n’ai pas pour autant abandonné la moto ! J’y prend toujours autant de plaisir, sur la route comme dans les chemins. Mes pratiques sont complémentaires, mais je reconnais qu’il est plus simple de sortir avec mon VTTAE qu’avec mes motos. Il y a moins de contraintes, davantage de discrétion, puis une acceptation plus aisée de la part des autres usagers que je croise en forêt.

Vous qui alternez de l’un à l’autre, comment se passe la cohabitation motorisés/non-motorisés dans les chemins ?

La cohabitation, c’est déjà le respect des autres et il n’y a aucune raison qu’elle se passe mal entre usagers. Avec ou sans moteur, nous sommes tous animés par ce même plaisir de pratiquer un loisir vert. On partage les mêmes notions d’évasion, de découverte, de pilotage : on parle le même langage ! De nombreux enduristes moto pratiquent aussi le VTT, tant pour leur plaisir que leur entrainement et, on voit aussi beaucoup de motards passer de la moto au VTTAE parce qu’il y a moins de contraintes d’utilisation. On peut parfaitement partager des itinéraires entre motorisés ou non dès lors que ça se fait en bonne intelligence, dans le dialogue, le respect des différences.

Les vététistes s’accordent parfois un peu plus de liberté que les motorisés vis-à-vis de la règlementation. Est-ce que ça peut créer des tensions entre ces diverses pratiques ?

Le vététiste reste très attaché au plaisir de rouler sur des single-tracks (sentiers monotraces), des parcours qui sont parfois empruntés sans autorisation il est vrai, souvent par méconnaissance de la règlementation. Un VTT reste un véhicule au regard de la loi et est donc sujet au même respect des règles. Il y a malgré tout une certaine tolérance - comme il y a pu en avoir pour la moto tout-terrain il y a quelques décennies - mais celle-ci se voit peu à peu menacée. Les panneaux « interdit aux VTT » commencent à fleurir, poussés par l’engouement actuel du vélo, notamment du VTT à assistance électrique qui permet plus facilement d’étendre ses itinéraires de randonnée. Il y a nécessairement de l’éducation à faire auprès de ces nouveaux pratiquants, comme elle s’est faite pour la moto. [NdR : le Codever y travaille]

Les vététistes ont-ils conscience de ces dangers et interdictions qui les guettent ?

Sincèrement, assez peu, parce que la pratique du VTT reste mieux admise que les loisirs motorisés. Le vélo ne fait pas de bruit, ne produit pas d’émission, commet peu de dégradation dans les chemins. Mais comme pour la moto, le quad, le 4x4, il y a de grandes disparités sur le territoire en fonction de nombre de pratiquants, de la pression qu’ils exercent sur le terrain. Si des vagues de vététistes déboulent à fond le week-end sur des sentiers de rando, ça va poser des problèmes et donc générer des interdictions. Ou pire, des pièges comme on le voit parfois, malheureusement... Alors que dans les zones à faible densité de pratiquants, ça se passe plutôt bien, « à la bonne franquette ». Dans les stations de montagne, la pratique est bien plus encadrée, avec des itinéraires définis, parfois dissociés entre VTT et VTTAE, ou séparés des itinéraires piétons. Plus les comportements seront responsables, respectueux, moins il y aura d’interdictions, mais il faut rester vigilant face aux abus de pouvoir, aux interprétations erronées des lois en vigueur. C’est là tout le rôle du Codever, et j’invite bien sûr les vététistes à y adhérer !


L'actu de Bertrand

Ce que n'a pas dit l'ami Bertrand (la modestie sans doute), c'est qu'il donne de son temps au sein d'un petit club VTT, qui organise le 12 juin une belle rando dans l'Aube. Si vous voulez vous dégourdir les crampons ?

 


Pour aller plus loin avec le Codever

 

 

 

 

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