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30/11/-0001

On parle des loisirs verts motorisés aux JPMS 2009

Les Journées Professionnelles de la Moto, du quad et du Scooter(JPMS) abordent chaque année différents thèmes ou problématiques lors de débats publics. Le premier thème abordé aujourd'hui à 14h30 fut la problématique des loisirs verts motorisés et son impact sur le marché moto verte (enduro, trial) et quad. Trois intervenants ont participé à ce premier débat : Bruno Camozzi, pour Gas Gas France, Nicolas Roussel, de Kenny...

JPMS 2009Les Journées Professionnelles de la Moto, du quad et du Scooter(JPMS) abordent chaque année différents thèmes ou problématiques lors de débats publics. Le premier thème abordé aujourd'hui à 14h30 fut la problématique des loisirs verts motorisés et son impact sur le marché moto verte (enduro, trial) et quad. Trois intervenants ont participé à ce premier débat : Bruno Camozzi, pour Gas Gas France, Nicolas Roussel, de Kenny Equipements et Charles Péot pour le Codever.

A l'invite de Philippe Boccara, journaliste à Radio-France et animateur du débat, Charles Péot a rappelé le contexte actuel : contraintes réglementaires et environnementales de plus en plus fortes pesant sur les organisateurs de randonnées et de compétitions, pression médiatique défavorable aux loisirs motorisés, le tout entrainant une baisse de l'activité. D'un autre côté, les verbalisations, même si elles sont relativement peu nombreuses en regard du nombre de pratiquants (600 PV en 2007) sont fortement médiatisées et générent un climat d'insécurité pesant sur la pratique.
Or, qui dit baisse de l'activité (moins d'organisations, moins de pratiquants) dit impact négatif sur le marché, auquel s'ajoute ces derniers mois la crise financière.

Bruno Camozzi reconnait que cette problématique pèse, même si sa marque a réussi à stabiliser ses ventes en 2008. Il rappelle que les pratiquants sont avant tout des passionnés, qui ont besoin de se changer les idées le week-end en faisant un coup de moto. A ce sujet, il aborde le rôle que peuvent avoir les concessionnaires en organisant des balades pour leurs clients, afin de dynamiser la pratique. Nicolas Roussel souligne la nécessité de redonner envie de rouler, envie qui d'après lui s'est un peu perdue.

Dans le même ordre d'idée, Charles Péot s'inquiète de la moyenne d'âge des pratiquants qui ne cesse de croître. Faire découvrir la randonnée motorisée et l'enduro aux jeunes est une nécessité vitale, car sans relève, pas d'avenir.

Philippe Boccara interroge : "ces loisirs sont-ils abordables pour les jeunes ?" Bruno Camozzi nous informe que dans sa gamme enduro compétition, un 2T neuf vaut environ 7000 €. Une moto plus basique et tournée vers la randonnée ou l'enduro loisirs est accessible à moins de 4000 €. Côté équipement du pilote, Nicolas Roussel estime le pack de base à 400 €. Même si ces offres basiques ne rencontrent pas encore un énorme succès, on sent une évolution des mentalités, et notamment l'apparition de pratiques plus familiales et donc très softs.

Revenant sur les difficultés d'organisation, le sujet du bruit est abordé. Unanimement, il est reconnu comme le problème numéro un de la moto verte et du quad. Charles Péot se félicite des progrès enregistrés par la FFM et les constructeurs ces trois dernières années dans la réduction du bruit, et espère que l'évolution continuera en ce sens. Bruno Camozzi note une meilleure coopération entre les différents constructeurs dans ce domaine et souligne que les recherches se poursuivent pour abaisser encore les nuisances sonores tout en conservant de bonnes performances.

Enfin viennent les questions du public, et la première est très simple : "y a t-il encore des régions où on peut rouler sereinement en France ?". Charles Péot rappelle que la France est, malgré tout ce qui vient de se dire, un des derniers pays européens où circuler sur les chemins reste une activité légale. Cependant des disparités énormes existent entre les différents départements, et aujourd'hui personne n'est à l'abri des difficultés. Aussi, il encourage les pratiquants à prendre en main leur avenir, et à ré-occuper le terrain laissé bien trop longtemps à nos détracteurs. Il souligne que le Codever peut les aider efficacement dans leurs démarches, et que des exemples montrent que "quand on se donne un peu de peine, on arrive à faire changer les mentalités et à regagner du terrain".

La seconde et dernière question concerne la moto électrique.Les intervenants sont unanimes sur le caractère probablement incontournable de la motorisation électrique à plus ou moins long terme. On note au passage l'avance prise par la marque suisse Quantya, qui a homologué la première enduro électrique en 2008. Bruno Camozzi nous informe que Gas Gas a commencé à travailler sur la question, à l'instar de nombreux autres constructeurs : "des progrès restent à faire en terme d'autonomie, mais c'est une question d'investissement". Philippe Boccara rebondit sur le sujet : "on ne pourra plus reprocher à la moto le bruit ou la pollution !" Charles Péot confirme : "il n'y aura plus grande différence avec le VTT, ce qui permettra de repartir à l'offensive. L'avenir des loisirs verts motorisés se joue peut-être là".
Ce thème de la moto électrique sera traité dans un prochain débat le lundi 9/2 à 16h30. A suivre demain sur codever.fr.

 

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